dimanche 7 juillet 2013

"Who can save me now?"

Ne jamais faire confiance à quelqu’un qui exprime trop facilement ses sentiments ! Cela devrait être le premier commandement. Dites vous que quelqu’un capable de vous dire à tout bout de champ « Ah ! J’t’adore toi ! » sera capable de faire de même avec n’importe qui d’autre. Pire ! Cette personne sera également capable de se désavouer à n’importe quel moment. Lorsque les mots sortent facilement, ils ont une  bien moindre valeur, c’est pour cette raison que je pèse chacune de mes pensées, chacun de mes sentiments, avant de les exprimer. Malheureusement, tout le monde n’agit pas ainsi, ce qui mène souvent à des situations autant bêtes que dramatiques. Alors j’aimerais savoir : dans quel but ? Pourquoi faire croire à quelqu’un qu’on l’aime plus que tout pour le jeter lorsque l’herbe est plus verte ailleurs ?

Alors bien sur, les sentiments peuvent varier tout au long de notre vie, mais il n’est pas question de cela. Je pense que dans tout les cas, lorsqu’on construit une relation, peu en importe la nature, il y a des bases qui ne cèdent qu’en cas de cataclysme relationnelle, ce qui, soyons sérieux et objectif, n’arrive pas si souvent. Et pourtant, les gens se brouillent sans cesse, pour des conneries, sans raison valable. Donc encore une fois, j’aimerais savoir : pourquoi ? L’être humain est-il maso à ce  point pour se créer des problèmes la où d’origine, il n’en a pas ? Peut-être est-ce parce que, personnellement, les conflits génèrent des angoisses chez moi et que je suis une spécialiste de la fuite en  avant lorsque les choses s’enveniment, mais étrangement, je n’y trouve aucun plaisir ! Mais bien évidemment, même lorsqu’on évite les ennuies, ils viennent à nous quand même. J’ai même l’impression que lorsque les gens savent qu’on a un problème avec les sentiments négatifs, ils s’acharnent d’avantage. Peut-être que le sadisme qui sert à équilibrer leur masochisme y est pour quelque chose…
Ou alors, ce sont simplement des profiteurs, qui soutirent tout ce qu’ils peuvent de votre âme avant de vous abandonner, vidé.

Bien évidemment, je ne sors pas cela de mon petit chapeau malade ! Car ici, tout est véritable ! L’expérience est la meilleure des leçons, et la violence en fait la qualité. J’ai toujours vécu dans l’optique de ne pas blesser les gens, et si c’est arrivé, ça n’avait rien de volontaire et j’ai toujours été prête à ravaler ma fierté pour m’excuser. Ça n’a pas été le cas de toutes les personnes que j’ai fréquenté, hélas ! De sinistres individus qui crient à l’âme sœur, à la meilleure amie, à l’amour de sa vie,… du moment que vous ne criez pas plus fort que lui ! Ah oui ! Très important ! Ces personnes ne supportent pas de ne pas être le centre du monde. Ce sont des soleils et nous sommes des satellites, et si notre orbite prend trop de distance avec une étoile, il est éjecté du système. Ah ! Dure loi que celle de la nature !

Ce qu’il y a de marrant, là-dedans, c’est que toutes ces étoiles se ressemblent au final : éblouissantes au premier abord, à tel point qu’on est plus capable de voir autre chose, ni d’autres étoiles, ni d’autres satellites, ni nous-mêmes, elles nous réchauffent, nous réconfortent de leurs radiations. Mais à la longue, on s’y brûle  D’autant plus qu’elles aiment souvent jouer des autres, les manipuler tant qu’elles en ont besoin, savent se rendre indispensables, irremplaçables. Mais lorsqu’un satellite ne présente plus vraiment d’intérêt, qu’il a été vidé de toutes ressources, il n’y a plus d’amitié qui tienne. En général, on découvre que le soi-disant soleil n’était qu’un piètre décor de théâtre avec de bons gros spotlights, et la trahison est d’autant plus dur à digérer ; c’est comme acheter une contrefaçon au marché de ton quartier au prix fort en croyant dur comme fer qu’il s’agit d’un vrai alors que la doublure s’effiloche déjà, les coutures sont prêtes à craquer et la griffe collée à la colle Cléopâtre ! Ça crevait tellement les yeux dès le début que tu t’en veux plus à toi-même d’avoir été aussi bête qu’à la personne de t’avoir trahi. Et quand ça dure sur plusieurs années, alors là, on pourrait avoir droit à une médaille ! Ça ne devrait pas être permis d’être aussi naïf !

It was another life

Bien sûr, je suis un exemple parmi tant d’autre. Beaucoup se font avoir, comme je me suis faite avoir, beaucoup tombent, comme je suis tombée, beaucoup se relèvent, comme je suis en train de le faire. On apprend petit à petit à faire avec, et on attend pour regarder à nouveau les photos sans avoir de pincement au cœur en se demandant comment on a pu en arriver là. Comment ? Peu-importe ! Pourquoi ? Pour rien ! 

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