mercredi 21 mai 2014

"I wanna watch the whole world burn down"

It’s over !

Voilà, semestre terminé, master terminé (presque !), cursus terminé, période terminée. Ouah ! Je doutais de vivre ça un jour !

Mais du coup, c’est bizarre comme sensation. […]

Des petits rayons de soleils tout mignons commencent à réchauffer ma vie de fortune, et ça, c’est cool ! Mais je me demande si toutes les facettes s’en verront améliorées…

Il y a 5 ans, lorsque j’ai débarqué dans la ville de la Pucelle, j’avais un mec et des projets tournants autour d’une relation déjà malade et condamnée, mais j’y croyais, naïvement, j’avais envie d’y croire, pour être un minimum comme tout le monde. Aujourd’hui, je suis libre comme l’air et j’ai des millions de vrais projets tournants autour de me, myself and I. Entre temps, j’ai appris que le premier amour n’est pas forcement le bon (même rarement en fait !), qu’on est vachement plus pénard quand on est seul, qu’il n’y a pas de honte a aimé « les plaisirs de la vie », même quand on est une fille (par contre, il faut toujours faire attention a ce qu’on dit et fait, parce qu’il y a toujours des vieux reflexes qui persistent sur la perception de la femme… oui, c’est con, mais c’est comme ça… RÉVOLUTION !!!), et que la fidélité, c’était surfait. Soit, malgré tout, je suis inquiète. Mais le plus con, c’est que je flippe de finir seule et je flippe encore plus de trouver quelqu’un. Du coup, ça donne quoi : je ne risque pas de trouver un mec via mon taf, puisque j’ai choisi un corps de métier avec une majorité de gonzesse (bravo !!!) et puis franchement, l’échantillon de testostérone que j’ai pu observer… hum nan ! via mes potes, bah y a peu de chance parce que j’ai arrêté, c’était une très mauvaise idée ! Alors je zone sur adopte et j’attends un miracle.

Tsss ! Un miracle ! Le miracle, ce serait d’arrêter de se prendre la tête. Finding Mr Right ?! It’s out of fashion, honey ! J’ai juste envie de rêver ma vie, en fait, parce que j’ai comme l’impression que rien ne sera aussi beau que dans ma tête. La réalité n’atteint pas si souvent nos espérances, c’est pour ça que certain passe le temps avec une moitié qu’il n’aime qu’à moitié, pour se dire qu’ils ne sont pas là pour rien, que peut-être, ça viendra avec le temps, pour ne pas finir seul. Rêvons nos vies, car c’est peut-être le seul choix qu’il nous reste…

Later, I'm gonna be storyteller!

… Faisons-nous toujours les bons choix ? Certainement pas ! Mais comment savoir si un choix peut être bon ou pas ? Difficilement. Alors que faire ? Essayer, tomber, recommencer, ou ne rien faire, ce qui au final, relève d’un choix également. Tricky !

What a silly video ! Deux minutes de banalités sans nom, et pourtant, des banalités qui me font réfléchir sur le fait d’agir ou non, et voilà que je me demande si je devrais faire quelque chose, alors que jusqu’à maintenant, il me semblait évident que je n’en ferais rien. L’étouffer dans l’œuf. A tout pris. L’ignorer jusqu’à ce qu’il disparaisse et finir par me dire « je ne sais pas ce qu’il m’a pris » et en rire. Mais la vie a un sens de l’humour des plus douteux. Everything’s falling apart ! Oh, for god sake, may someone kill me please !

La vie n’a jamais été aussi simple depuis que j’ai pris la décision de ne plus agir, et j’aimerais continuer ainsi. Jetons le bébé avec l’eau du bain. Il n’était pas viable de toute façon.

samedi 22 février 2014

"I don't know how I feel when I'm around you"

J’aime la pluie
J’adore la regarder tomber
Ça me donne l’impression que mes émotions sortent
Right out of my brain
Sans séquelles, ni dommages collatéraux

J’aime la pluie
J’ai envie de sortir et rester dessous pendant des heures
Marcher sans parapluie, sans manteau, sans capuche
Qu’elle atteigne jusqu’à mon âme
Et la noie lentement

Does it worth it? Hum, not sure...

mercredi 19 février 2014

"I push my fingers into my eyes, it's the only thing that slowly stops the ache"

Dans une suite assez logique de l’article précédent, j’aimerais aborder un sujet qui me tient à cœur et que je voulais développer depuis longtemps. Mais du coup, en écrivant ces phrases, je réalise que je n’ai pas de mot pour rassembler le tout de mon sujet, car il s’agit de la femme, de l’enfant, du soi-disant lien inéluctable et implacable qui unie à la fois ces deux êtres et ces deux concepts, de la société, des templates qui imposent les tabous et les idées reçues, les droits et les devoirs plus ou moins tacites… Peut-être devrai-je formuler une sorte de problématique : qu’elle est le problème de la société avec les femmes et la maternité ? Hum, ce n’est pas forcement très clair, autant que je commence à expliciter.

Je ne veux pas d’enfant, je n’en ai jamais voulu et je sais au fond de moi-même qu’il y a toutes les chances que je n’en veuille jamais. Well, good for me ! J’ai des tas de bonnes raisons, sur plusieurs plans, de ne pas en vouloir, et quand bien même je n’en aurais pas, cela ne changerait rien, car personne ne devrait avoir à se justifier de ces choix. Alors pourquoi le fait-on dans ce domaine ? Et si seulement ça s’arrêtait à cela. Car la plupart du temps, lorsqu’il s’agit du (non-) désir d’enfant, on a plus souvent affaire à la condescendance qu’au questionnement. La société ne prend pas les gens comme moi et de mon âge au sérieux. Pour la majorité, au final, il n’existe pas de désir d’enfant réellement. Il s’agit davantage d’une étape inéluctable de la vie d’une femme, contrôlé par une certaine horloge biologique. Pondre des gamins est relégué au même rang que les anniversaires et la mort : ça viendra un jour ou l’autre.

we're not childless, we are childfree!

Tout d’abord, parlons de cette fameuse « horloge biologique ». Pour moi, ça sonne plus comme une superstition, sans déconner ! D’un côté, l’être humain se considère comme supérieur à toute autre forme de vie, en haut de la pyramide de l’évolution, avec un intellect supérieur, etc. Mais en même temps, on reste persuadé qu’un jour, indépendamment de notre volonté, notre corps et notre esprit vont réclamer la maternité, comme si c’était un besoin irrépressible. WTF ?! On dirait une excuse ! C’est pas moi, c’est le chat !

Je ne suis ni biologiste, ni psychologue, mais ça ne m’a pas empêché de réfléchir au problème. Certes nous ne sommes que des animaux, mais une forme particulièrement évoluée du regne animal, nous avons développé les capacités de notre cerveau jusqu’à créer des langages complexes, maitriser autant que possible les éléments, passer d’un mode de vie nomade à sédentaire pour la majorité, et j’en passe ! Contrairement à presque tout le reste du règne animal, l’être humain a des rapports sexuels pour le plaisir, et plus uniquement pour se reproduire. Avec cette recherche du plaisir, nous avons même inventé des moyens de ne pas se reproduire, ce qui prouve au moins qu’il existe un désir de contrôler notre reproduction. Alors je pense que si une chose telle que l’horloge biologique existe ou a existé, elle ne régule en rien notre désir de reproduction, car l’évolution nous a offert un magnifique cadeau que l’espèce humaine s’évertue à piétiner : le libre-arbitre. Je crois au libre-arbitre. Mais ceux, enfin surtout celles, qui se cachent derrière l’horloge biologique ne sont rien d’autre qu’à la fois les victimes et tortionnaires de la société dans laquelle nous vivons et dont ils dictent les lois. C’est dans la civilisation dans laquelle on vit que se cache la véritable horloge biologique, et certainement pas dans nos cerveaux.

Sinon, comment expliquer que des personnes comme moi existent ? Car je suis loin d’être une exception ! Sommes-nous des freaks ? Nous manque-t-il quelque chose pour être « normaux » ? Bien sûr, la société nous voit ainsi, et c’est d’une tristesse. A cause de cela, celles qui n’ont pas l’énergie ou la volonté de se lever contre ce diktat finissent par obéir à la dictature de la maternité, et enfantent pour de mauvaises raisons. Ne faites pas les innocents, il y en a plus qu’on ne le croit. Le bon vieux classique du «  je fais un max de gamins pour vivre des aides » n’est pas un mythe. Les accidents qu’on ne veut pas réparer « parce que c’est un meurtre » est d’un commun affligeant. Le radical mais pas toujours efficace « je te fais un môme dans le dos, comme ça, tu ne te débarrasseras pas de moi comme ça, mon pote », pitié ! Et également le relativement récent « je mets mes convictions dans ma poche, un mouchoir par-dessus, pour ne pas te perdre, mon cœur », bon sang ! Parce que oui, les hommes veulent des enfants, je dirais même plutôt qu’ils veulent être pères (on ne dirait pas, mais ça fait une différence). A l’heure où la femme arrive à peine à s’émanciper. Je serais parano, je dirais que vous le faites exprès, les gars !


Bref, je suis fatiguée. Fatiguée de devoir me justifier, de ne pas être prise au sérieux, d’avoir peur de ne jamais trouver quelqu’un sur la même longueur d’onde que moi, de voir les gens s’empêtrer dans des excuses pour justifier leurs actes, d’être jugée. 

PS: la childfree que je suis ce doit de faire la pub d'un blog des plus intéressants. Come and take a look! http://mamannonmerci.blogspot.fr/

mercredi 22 janvier 2014

"I've got this planet in my hands You know I'll waste it if I can"

Après un long passage à vide, je me demandais quel sujet je pourrais bien aborder. Et voilà que la société me donne une ouverture idéale : les manifestations anti-IVG. Ma première réaction : WHAT-THE-FUCK ?!... Après réflexion : WHAT-THE-FUCKING-FUCKED-FUCK ?!... Je sens que mon propos nécessite quelques explicitations, alors allons-y. les cons d’Espagne ont décidé de remettre en question un droit durement acquis par les femmes pour les femmes, et voilà que nos cons de France se sentent inspirés et font de même. J’ai lu quelques articles parus sur le sujet, et je dois dire que la childfree en moi ne tient plus en place face au tissu de conneries que les gens peuvent sortir, j’en ai même eu du mal à finir de lire.

Presque quarante ans après l’autorisation de l’IVG (certes, sous certaines conditions, mais tout de même), les cathos alliés aux réacs et aux abrutis (les deux étant souvent combinés, ce qui n’arrange en rien la situation) veulent revoir cette décision, à l’aube de l’examen du projet de loi pour l’égalité homme-femme, incluant un chapitre sur l’IVG, en élargissant ces conditions, passant de « en cas de détresse » à « femme voulant cesser une grossesse ». Les antis avancent comme argument que l’IVG ne doit pas être un moyen de contraception, et voilà bien le seul point sur lequel nous sommes d’accord. Bien sûr que l’avortement ne doit pas être un moyen de contraception, tout d’abord parce qu’il existe des tas d’autres moyens de ne pas en arriver là, de l’abstinence (certes, ce n’est pas très drôle comme moyen, mais ça reste encore le plus sur ! ^^) à la pilule du lendemain, en passant par le préservatif et la sodomie, mais aussi parce que je pense sincèrement que, à quelques exceptions près (que voulez-vous, y a des cons partout !) toute femme souhaitant se faire avorter est dans un cas de détresse, qu’elle ait été victime d’un viol ou d’un accident, et même juste par le fait qu’elle rejette cette grossesse.

« Manifestation nationale pour la défense de la vie » Quelle vie ? Pas celle des femmes en tout cas. Pour moi, un être devient à part entière uniquement lorsqu’il n’est plus rattaché à celui de sa génitrice. En gros lorsqu’il sort du ventre de sa mère et que le cordon est coupé. (Du moins physiquement, hein ! On en connait tous des mômes de plus de vingt ans qui n’arrivent pas sortir des jupes de leurs chères mères.) Avant cela, ce n’est qu’une excroissance hideuse du corps féminin qui se nourrit, infecte et déforme celui-ci… comme un cancer, en fait. Si certains trouvent l’image trop violente, qu’ils se disent bien que pour une femme qui vit une grossesse non désirée mais qui se verrait (voit) refuser l’avortement, elle le vivrait (vit) certainement de cette façon.

Back to Middle-Ages guys!!!

Qui êtes-vous pour décider à notre place ? Vous êtes contre l’IVG ? Fort bien ! Mais soyez gentils, n’imposez pas vos tabous à la société, car dans le fond, personne ne vous force à y avoir recours, et en agissant comme vous le faites, vous ne faites que vous immiscer dans l’intimité des femmes, sans mauvais jeu de mots. J’ai même lu que nos antis trouvaient la décision prise par l’Espagne « avant-gardiste »… « Avant-gardiste » ? Pardon ?! Mais je rêve quoi ! « Avant-gardiste » ! Voilà ici la preuve que ces abrutis n’ont vraiment pas une once d’intelligence à porté de main, et encore moins un dictionnaire. Qui y a-t-il d’ « avant-gardiste » à vouloir revenir presque un demi-siècle en arrière ? Je crois que la réponse est largement sous-entendue dans la question.

Et puis ce cher Pape François qui soutient le mouvement, avec pour représentant quelques uns de ses petits soldats intra-muros. A cela, j’ai envie de dire simplement : de quel droit des hommes, qui plus est faisant vœu de célibat auraient-ils voix au chapitre ? C’est vrai, en quoi cela les regarde ? Ils ne seront jamais concerné (du moins officiellement !) par l’éducation d’un enfant (et qu’on ne me parle pas du catéchisme et des scouts parce que je sens que ça va m’énerver) et par le soutien d’une femme au mieux légèrement névrosé, au pire carrément détruite par un choix qu’elle n’a pas pu faire. Que les gens restent à leur place, les gens de foi à leurs lieux de cultes avec leurs bigots de tous bords et les femmes dans leurs corps avec leurs choix.

Mais au final, les personnes qui m’insupportent le plus là dedans, ce sont les femmes qui participent à ça. Je ne peux me sentir plus éloigné d’un système de pensée que de celui de ces autres. Pour moi, elles trahissent la gente féminine entière, elles trahissent les femmes qui se sont battues pour qu’on ait des droits. Encore une fois, elles peuvent être contre autant que ça leur chante, grand bien leur fasse, mais elles n’ont pas le droit d’imposer cela aux autres, car il ne viendrait jamais à l’idée d’un pro-IVG de forcer les femmes à avorter, ça n’aurait pas de sens d’ailleurs ! Alors pourquoi le contraire en aurait ? Ces femmes ne font que cautionner des discours tel que « les femmes doivent assumer leur fonction de reproduction ». Plait-il ? Voilà à quoi nous sommes encore et toujours réduites au final. Il y a quelques années, un film se demandait ce que voulaient les femmes, mais ce que veulent les hommes ne fait aucun doute : une mère, une assistante, une secrétaire, une extension de lui-même, une soumise mais pas une étoile de mer, mais quand même un peu potiche, une coquine mais également fidèle,… le fait qu’elle soit une femme importe peu, mais si elle est jolie, ça ne gâche rien, hein ?!


En résumé, je n’ai qu’une chose à dire : ça ne devrait pas être permis d’être aussi con !

mardi 22 octobre 2013

"Say what you mean, tell me I'm right"

En laissant aller mon esprit à vagabonder tout en me demandant ce que je pourrais bien vous raconter, j'ai eu envie de vous posez ces questions: pour quelles raisons avons nous des sentiments? Pourquoi est-ce si important d'avoir de la compassion, de la passion ou de l'aversion pour quelqu'un? Pourquoi est-ce si important d'être aimé?

Les sentiments, c’est comme les goûts et les couleurs, personnes n’a les mêmes, et pourtant, on passe notre temps à vouloir les uniformiser avec d’autres personnes, comme s’il était vraiment possible que deux cœurs battent à l’unisson. Bande de naïfs !

Désolée de vous décevoir, les enfants, mais ne vous faites pas d’illusion, en ce qui concerne le partage des sentiments, quels qu’ils soient, entre deux entités, il y en a toujours un des deux qui est lésé (« un qui souffre, un qui s’emmerde ! » ce n’est pas moi qui l’ai dit, c’est dans le programme hautement philosophique Roxanne la vie sexuelle de ma pote). Et je ne parle même pas de la non-réciprocité ! Pour le Père Noël et la petite sourie, allez voir vos parents, ils vous expliqueront !

Mais pour ceux qui sont conscients de ça, comment ça se passe ? Est-ce qu’on arrive à accepter de ne pas ressentir les mêmes choses et à la même puissance que nos proches ? Moi je trouve ça dur comme réalité, et c’est d’ailleurs un moment très douloureux lorsqu’on fait face à cette réalité. Je me souviens encore, après une naïveté trop longtemps éprouvée, que ce sentiment merveilleux et douloureux qu’on appelle communément amour, avait atteint des sommets bien plus vertigineux que ceux de cet être, « que j’appellerai connard, par souci d’anonymat », auquel il était supposé répondre, mais en même temps, ils étaient tellement insignifiant par rapport à ce que j’avais pu ressentir antérieurement, envers d’autre qui m’avait bien moins appréciée encore.

Bon, la passion non-réciproque, tout le monde connait, c’est moche, voilà ! Mais par conséquent, comment peut-on s’imaginer que dans le cas d’une réciprocité, on puisse être sur la même longueur d’onde ? C’est incohérent !

does it hurts? yes. so I don't wanna try. you won't decide this, honey!


Je ne suis pas mieux que les autres, j’ai été des deux côtés du miroir, et ne faite pas les innocents, je suis sure que bon nombre d’entre vous aussi. Que faire ? La verite, c'est qu'il n'y a pas de solution toute faite, chacun doit s'adapter aux emotions qu'il a autour de lui et en lui. On en veut ou on n'en veut pas, parfois les deux en meme temps… on passe notre temps a se liberer pour s'emprisonner a nouveau. on n'apprend jamais...

lundi 16 septembre 2013

"The pain has left a hole in which my heart should've been"

Il y a des moments où on se sent ni bien, ni mal. Cet état ne procure pas de sensations désagréables, mais pas non plus de sensations agréables pour autant. Ce n’est pas qu’on se sente vide, bien au contraire, mais c’est comme si il manquait quelque chose quand même. On est comme en stand-by, en pause au cours de notre vie.

Les choses vont tellement vite ! J’ai l’impression que c’était hier que, haute comme trois pommes, j’essayais de comprendre pourquoi la vie était injuste, pourquoi les autres étaient cruels, pourquoi Lui, pourquoi moi. Je n’ai pas forcement trouvé de réponse aujourd’hui mais j’ai évolué, j’ai expérimenté, j’ai appris à relativiser. Et pourtant…

Que doit-on faire lorsqu’on a l’impression que tout s’écroule autour de nous ? Qu’à presqu’un quart de siècle, on a l’impression de n’avoir rien, pire, d’avoir tout raté. Toute ma vie, je me suis cachée derrière mon armure, j’ai hurlé dedans, souffert l’agonie, sans que la façade ne tombe. Toute ma vie, je me suis cachée derrière mon armure, et je crois qu’au final, il ne me reste plus que ça.

En fait si, je me sens vide, mais c’est un vide qui fait tellement mal. Mais que puis-je faire d’autre ? Il manque tellement de choses dans ma vie, tellement de pierres à l’édifice. Je suis tout et rien a la fois. Je suis la et je n'existe pas. Je ne suis qu’un jouet cassé, apres tout.

Que ce soit sur le ton de la rigolade ou de la colère, on a toujours su me signifier que je n’avais pas forcement ma place, que j’étais remplaçable et facilement éjectable. Jamais je n’ai été la numéro 1 pour quelqu’un. Ceux pour qui j’aurais du l’être, selon notre société bien conditionnée, ne sont plus ou sont bien trop égoïstes pour aimer quelqu’un d’autre qu’eux-mêmes. 

My hand will always remember your touch...

Qu'elle me jette la premiere pierre, la personne qui n'a jamais eu envie d’être le centre du monde un moins une fois, un moins pour quelqu'un ?

Suis-je quelqu’un de méchant ? Il ne me semble pas. Je pense agir la plupart du temps avec bienveillance, même si je ne le fait pas toujours bien. Je n’ai pourtant pas le droit à l’erreur. Le moindre écart de conduite, la moindre maladresse m’est reprochée au centuple. C’est comme ça qu’on l’aime bien, la gueuse, gentille et bien docile. Peut-être ne suis-je pas digne d’être aimée, tout simplement, même si les raisons m’en échappent. Suffisamment appréciée pour être tolérée à Noël, mais pas assez pour être invitée aux mariages.

A l’aube de mes 24 ans, je me suis tellement protégée de la douleur d’être mal aimée qu’au final, je n’ai rien. Enfin, ce n’est pas tout à fait vrai. J’ai ma famille, et j’entends par la ceux qui ont fait ce qu’ils ont pu pour m’aimer le plus possible. Mais une fois qu’ils ne seront plus, est-ce que j’existerais encore pour quelqu’un ? Je sais que c’est glauque de penser à cela, mais comme j’ai déjà pu l’écrire, la mort me hante et la leur d’autant plus. Alors j’ai des amis, mais que suis-je pour eux ? 

En attendant, j’erre.

lundi 26 août 2013

"Ce n'est pas la torture, c'est à peine égal au millième de ma peine"



Pendant encore une bonne semaine, je ne peux pas me permettre de trop me détourner d'un boulot contraignant et capitale à la poursuite de mes objectifs professionnels (tout ça pour dire que je rédige mon rapport de stage!). Mais en fouillant dans les tréfonds de mon disque dur et de mon âme (rien que ça!), j'ai retrouvé une petite bafouille emplie de doute qui se trouve être tellement appropriée à mon état d'esprit à chaque fois que je dois passer un examen que je me suis dit que j'allais la partager ici, dans ce lieu où tout est permis, même de porter un slip (mais sache quand même que si c'est le cas, il faut qu'on te le dise au bout d'un moment, ce n'est pas tres joli!)

need holydays, sea, sex and sun, right now!!!

Solitude, ennuie, torpeur…

Je sais que je devrais bouger, mais la paralysie me gagne.

Serai-je de taille ? La peur fait barrage.

Le doute m’envahit et me submerge comme un torrent à la fonte des glaces.

La réussite demande de l’effort, mais elle demande aussi toujours du talent.

J’ai peur que le talent me manque

Et que les efforts soient vains.

Je vis dans l’ombre des ombres, jamais reconnue.

Je voudrais trouver la force d’être matérielle et d’envoyer valser ceux qui me cachent.

J’aimerais dire ses quatre vérités à mon destin de faire-valoir,

Le mettre à la porte et me forger une nouvelle destinée.

Mais j’ai besoin d’être sure de moi,

Si le talent était palpable, le doute ne serait pas permis.

Mais j’ai peur, j’appréhende  le futur et les risques que je suis sensée prendre.

J’ai peur.