lundi 4 mai 2015

"Oh baby I saw it, something in your eyes, I wanted it for myself"

"I don't know if you noticed, but I'm in a kind of emotional
crisis right now."
"I know you're goin' through some pain right now,
but you're always been goin' through something"

Donna and her mother, Obvious Child
The agony of constant loneliness
Still squeezing my heart
The invisible hands of indifference
Like to smash me, tear me to pieces

Always the same mistake
Comes to me as I was new
Maybe I should'nt have open the door
Maybe I shouldn't have let them in

Not valuable enough to be on top
But enough to be in charge
They suck the love and kindness out of me
Without paying the bill

I've been such a mess for such a long time
That sometimes, I seem to get used to it
As we get used to pain
But they don't care, they don't wanna know

mardi 16 décembre 2014

"I am the dirt you created"

Press where it hurts
So I can remember the pain over and over again...


We don't choose where we come from, 
But we can try to make our way out of hell
... Oh! And by the way, you're pissing me off!

lundi 20 octobre 2014

"That you and I would get along if you would let me be your pet..."

            À part lorsqu’on vit seul dans une grotte, on a, en général, la possibilité d’entendre beaucoup de choses dans une journée. Des choses qui font plaisir, qui font moins plaisir, qui font rire, qui révolte, qui rendent tristes, qui laissent indifférents… puis il y a des choses qui font réfléchir. Depuis quelques temps, j’entends souvent, puisqu’elles sont à mon égard, certaines choses qui ont fini par me faire m’interroger sur leurs sens véritables. La première, c’est « tu es désespérée. », et bien évidemment, j’vous l’donne en mille, cette prétendue observation résultent de ma situation sexualo-affective !

            Mais qu’est ce qu’être désespérée, réellement ? Entre une personne qui est en couple sans vraiment ressentir grand-chose de très palpitant pour cette moitié, mais ne veut se résoudre à la larguer par peur d’être seule et celle qui est seule et préfère le rester, malgré les frustrations en tout genre, afin de trouver (ou non !) quelqu’un qui lui correspond le plus possible, laquelle est désespérée ? Je suis beaucoup de choses : frustrée, exigeante, étourdie, sagittaire, stressée, utopiste, traductrice, et j’avais fini par croire que j’étais, à l’heure actuelle, désespérée. Mais tout bien réfléchie, absolument pas. Je l’ai été, ah ! Ça, oui ! Mais aujourd’hui, non. Et je fais tout pour ne plus l’être. Mais quand les gens confondent désespoir et exigence, en te persuadant que ce n’est pas normal d’être seul aussi longtemps, de ne pas tirer sa crampe régulièrement, etc. Hey ! Je n’en ai pas tout le tour du ventre, des personnes avec qui j’ai envie ET j’ai la possibilité de partager des sentiments ET des fluides corporelles (hum, c’est glamour, dit comme ça !). Plus jeune, j’avais tellement besoin qu’on m’aime que j’en étais peu exigeante. Comme deux personnes que j’adore le disent si bien, un chien avec une casquette, je le suivais (c’est un peu exagéré, mais vous voyez l’idée, et je pense ne pas avoir été la seule comme ça, inutile de le nier !). A ce moment là, j’étais désespérée, un peu comme tous les ados qui ne peuvent pas s’empêcher de se comparer aux autres, surtout je n’étais pas vraiment la jolie, mais plutôt sa copine (merci Bénabar !). Est-ce que ça a fini par me rendre heureuse ? Of course not ! Puisque j’ai fini par perdre 3 ans de ma vie dans une relation avec M. Goujat himself, à m’auto-persuader que c’était ça, l’amour, des week-ends interminables chez les beaux-parents et des apparts sans dessus-dessous après une crise de nerf de chéri-chéri. Ça donne envie, hein ! Après, j’ai fini tant bien que mal par me dire que je valais mieux que ça, et que j’avais le droit d’exiger plus, et surtout que j’avais le droit de sélectionner les personnes à qui j’ouvrais mon p’tit cœur et mes jambes potelées !  Du coup, par définition, c’est tout le contraire du désespoir, vous ne croyez pas ?

Dreaming don't fit with what society wants from us, 
but it's the key to freedom


            Ce qui m’amène à la deuxième chose que j’entends tout le temps et qui me fait réfléchir : « tu es difficile ! » Le truc rigolo avec cette observation, c’est qu’au final, elle rentre en parfaite contradiction avec la première, parce que lorsqu’on est désespéré, on devient moins difficile (cf tout ce que j’ai dit plus haut, si vous avez suivi !). Ce qui me perturbe, c’est que le fait d’être qualifié de « difficile » est un reproche, la plupart du temps. Déjà, souvent, ceux qui sont qualifiés de « difficile » sont simplement exigeants. Est-ce vraiment un mal d’être exigeant, dans ce domaine ? Je crois que j’ai déjà pas mal répondu à la question avant, non ? Lorsqu’il s’agit de la personne avec qui on va passer éventuellement pas mal de temps, de façon très intime et pendant une période indéterminée, on ne peut décemment pas le faire avec n’importe qui, c’est le minimum syndical d’être un tant soit peu exigeant. Bon, en pratique, on sait tous que beaucoup ne sont pas regardant sur leurs propres choix et finissent avec un compagnon d’infortune, par peur de finir seul. Je ne dis pas qu’il faut croire au prince charmant, mais autorisez-vous un peu d’ambitions affectives, bordel ! Ce n’est pas une fatalité d’être seul, et c’est une bonne chose d’être exigeant. Il est facile de se dire qu’on n’a pas le choix, qu’à partir d’un certain moment, un certain âge, on est choisi plutôt que maître du choix. Je n’aime pas la facilité, et je pense que ce n’est que comme ça qu’on peut trouver le bonheur, finalement.

mercredi 1 octobre 2014

"What's wrong with me?"

ou "Pourquoi je n'arrive pas à écrire mon rapport de stage?"

Alors oui, je n'ai pas écrit depuis longtemps ici, mais comme vous avez pu le deviner, je suis en stage en ce moment, bientôt à la fin même, ce qui m'a laissé peu de temps de cerveau disponible. J'ai des idées, qui devraient aboutir bientôt, mais pas le temps d'y réfléchir. Mon esprit est tellement obnubilé par ce fucking rapport de stage qu'il n'y a de place pour rien d'autre depuis quelques temps. En fait, deux choses occupent l'intégralité de mon esprit à l'heure actuelle, pour être plus précise: vais-je réussir à rédiger cette plaie de rapport de stage et comment va se passer la suite? Tout cela m'angoisse tellement que je vais peut-être mourir d'un infarctus avant de le savoir!

Mais pourquoi cette étape du rapport me parait si insurmontable? Parce qu'elle est la dernière, la dernière avant le reste de ma vie. J'en arrive au deuxième point que j'ai attendu toute ma vie, après celui de quitter définitivement le giron malsain de celle que j'appelle encore, par habitude, "maman". And that scares the hell out of me! C'est un peu comme le saut à l’élastique : t'es excité à l'idée de le faire, tu penses aux sensations énormes que cela doit procurer, mais une fois au bord du vide, tu te demandes ce que tu fous là et si tu vas vraiment avoir le courage de sauter. En ce moment même, j'ai le vide devant moi, et je me demande comment j'ai réussi à en arriver là. Je me sens toute petite. Est-ce bien moi qui ai accompli tout ça? ai-je vraiment fait tout ce chemin? ai-je vraiment réussi à m'en sortir? Comme je suis de ces gens qui se sont fait tout seul ou presque et que je ne suis pas de ceux qui se retrouve quelque part par hasard, je sais que si j'en suis là, c'est parce que je l'ai voulu, et ça me rassure, un peu.

Je sens que j'arrive à un moment charnière de ma vie. Beaucoup de choses vont changer, je pense. Et j'ai envie que ça arrive. Mais ça me fait vraiment peur, parce qu'une fois que je n'aurais plus à m’inquiéter de ça, qu'est ce qui va remplacer? Quand je vois ce qui fait la queue derrière la porte de mon inconscient, je vous jure que j'ai de quoi m'inquiète! lol
La vérité, c'est que cette pression des cours, d'obtenir un diplôme digne de ce nom et d'arriver à faire quelque chose qui me rende fière, j'ai l'impression que c'est la seule chose que je sais gérer. Bien sûr, une fois le diplôme en poche, il faudra encore que je réussisse à gagner ma vie, mais malgré tout, je sais que j'ai prouvé ma valeur à présent, ce qu'il reste ne sera que la continuité de ce que je viens d'accomplir en presque 25 ans de vie. Le plus dur est derrière moi. Mais le reste, je ne sais pas faire. Et quand je dis le reste, je pense surtout à ma vie personnelle (parce que finalement, nous avons deux vies: une vie professionnelle et une vie personnelle). Plus haut, je mentionnais mon inconscient qui tambourinait à la porte... Ouaip, ben comme beaucoup dans ce bas-monde, je me traîne des putains de casseroles. De celles du genre que je voudrais bien qu'elles me lâchent.


I'm feeling so small, useless, invisible, sometimes miserable...
Will all these make me invincible?

Le cerveau est une chose étrange: pour une problématique, il est capable de gérer deux solutions totalement opposées. Il y a la solution assumée consciemment, qui défini le conscient de tout être, et il y a l'autre, la solution controversée qui s'impose, comme malgré nous, par cette autre que l'on appelle inconscient. Cet inconscient mystérieux qui nous attire et en même temps, nous fait terriblement peur et à raison, puisqu'à priori, c'est là que se trouve les choses sympathiques qui nous rendraient fous si elles n'y étaient pas enfermées. Du coup, le seul vague pouvoir que l'on a dessus, c'est de lui faire bon gré mal gré fermer sa gueule. Mais si on y réfléchit bien, c'est nous même que nous enfermons dans cet exil, du moins la version malade et tarée de nous même, celle que nous ne pouvons pas être. Comme nous le savons tous (du moins si on s’intéresse un peu à la psycho ou si on a des souvenirs des cours de philo de Terminale) l'inconscient trouve malgré tout des moyens de se manifester, lorsque le conscient est moins vigilant, et là, c'est la foire aux monstres. Je suis d'avis que cet autre "nous" a son propre système de réflexion et prend ses propres décisions, puisqu'au final, ce n'est ni plus ni moins que nous. La seule différence, c'est que cette version souffre de toutes les psychoses et névroses que nous avons réussi à déjouer en les jetant au rebut de l'inconscient, et forcement, les pensées et décisions prisent par l'inconscient ne sont pas réguler par les mêmes paramètres que celle du conscient. Que les licenciés de psycho me contre-disent si j'ai tort!

Mais sinon, pourquoi accorder le pardon, rêve après rêve, à ceux qui ne méritent que le mépris, pourquoi tombe-t-on amoureux de ceux qui ne nous correspondent absolument pas?... ça ressemble un peu à de l'auto-sabotage! La dualité est inhérente à l'être humain, mais il suffit que notre cerveau sache gérer les conflits pour vivre "normalement".

mercredi 21 mai 2014

"I wanna watch the whole world burn down"

It’s over !

Voilà, semestre terminé, master terminé (presque !), cursus terminé, période terminée. Ouah ! Je doutais de vivre ça un jour !

Mais du coup, c’est bizarre comme sensation. […]

Des petits rayons de soleils tout mignons commencent à réchauffer ma vie de fortune, et ça, c’est cool ! Mais je me demande si toutes les facettes s’en verront améliorées…

Il y a 5 ans, lorsque j’ai débarqué dans la ville de la Pucelle, j’avais un mec et des projets tournants autour d’une relation déjà malade et condamnée, mais j’y croyais, naïvement, j’avais envie d’y croire, pour être un minimum comme tout le monde. Aujourd’hui, je suis libre comme l’air et j’ai des millions de vrais projets tournants autour de me, myself and I. Entre temps, j’ai appris que le premier amour n’est pas forcement le bon (même rarement en fait !), qu’on est vachement plus pénard quand on est seul, qu’il n’y a pas de honte a aimé « les plaisirs de la vie », même quand on est une fille (par contre, il faut toujours faire attention a ce qu’on dit et fait, parce qu’il y a toujours des vieux reflexes qui persistent sur la perception de la femme… oui, c’est con, mais c’est comme ça… RÉVOLUTION !!!), et que la fidélité, c’était surfait. Soit, malgré tout, je suis inquiète. Mais le plus con, c’est que je flippe de finir seule et je flippe encore plus de trouver quelqu’un. Du coup, ça donne quoi : je ne risque pas de trouver un mec via mon taf, puisque j’ai choisi un corps de métier avec une majorité de gonzesse (bravo !!!) et puis franchement, l’échantillon de testostérone que j’ai pu observer… hum nan ! via mes potes, bah y a peu de chance parce que j’ai arrêté, c’était une très mauvaise idée ! Alors je zone sur adopte et j’attends un miracle.

Tsss ! Un miracle ! Le miracle, ce serait d’arrêter de se prendre la tête. Finding Mr Right ?! It’s out of fashion, honey ! J’ai juste envie de rêver ma vie, en fait, parce que j’ai comme l’impression que rien ne sera aussi beau que dans ma tête. La réalité n’atteint pas si souvent nos espérances, c’est pour ça que certain passe le temps avec une moitié qu’il n’aime qu’à moitié, pour se dire qu’ils ne sont pas là pour rien, que peut-être, ça viendra avec le temps, pour ne pas finir seul. Rêvons nos vies, car c’est peut-être le seul choix qu’il nous reste…

Later, I'm gonna be storyteller!

… Faisons-nous toujours les bons choix ? Certainement pas ! Mais comment savoir si un choix peut être bon ou pas ? Difficilement. Alors que faire ? Essayer, tomber, recommencer, ou ne rien faire, ce qui au final, relève d’un choix également. Tricky !

What a silly video ! Deux minutes de banalités sans nom, et pourtant, des banalités qui me font réfléchir sur le fait d’agir ou non, et voilà que je me demande si je devrais faire quelque chose, alors que jusqu’à maintenant, il me semblait évident que je n’en ferais rien. L’étouffer dans l’œuf. A tout pris. L’ignorer jusqu’à ce qu’il disparaisse et finir par me dire « je ne sais pas ce qu’il m’a pris » et en rire. Mais la vie a un sens de l’humour des plus douteux. Everything’s falling apart ! Oh, for god sake, may someone kill me please !

La vie n’a jamais été aussi simple depuis que j’ai pris la décision de ne plus agir, et j’aimerais continuer ainsi. Jetons le bébé avec l’eau du bain. Il n’était pas viable de toute façon.

samedi 22 février 2014

"I don't know how I feel when I'm around you"

J’aime la pluie
J’adore la regarder tomber
Ça me donne l’impression que mes émotions sortent
Right out of my brain
Sans séquelles, ni dommages collatéraux

J’aime la pluie
J’ai envie de sortir et rester dessous pendant des heures
Marcher sans parapluie, sans manteau, sans capuche
Qu’elle atteigne jusqu’à mon âme
Et la noie lentement

Does it worth it? Hum, not sure...

mercredi 19 février 2014

"I push my fingers into my eyes, it's the only thing that slowly stops the ache"

Dans une suite assez logique de l’article précédent, j’aimerais aborder un sujet qui me tient à cœur et que je voulais développer depuis longtemps. Mais du coup, en écrivant ces phrases, je réalise que je n’ai pas de mot pour rassembler le tout de mon sujet, car il s’agit de la femme, de l’enfant, du soi-disant lien inéluctable et implacable qui unie à la fois ces deux êtres et ces deux concepts, de la société, des templates qui imposent les tabous et les idées reçues, les droits et les devoirs plus ou moins tacites… Peut-être devrai-je formuler une sorte de problématique : qu’elle est le problème de la société avec les femmes et la maternité ? Hum, ce n’est pas forcement très clair, autant que je commence à expliciter.

Je ne veux pas d’enfant, je n’en ai jamais voulu et je sais au fond de moi-même qu’il y a toutes les chances que je n’en veuille jamais. Well, good for me ! J’ai des tas de bonnes raisons, sur plusieurs plans, de ne pas en vouloir, et quand bien même je n’en aurais pas, cela ne changerait rien, car personne ne devrait avoir à se justifier de ces choix. Alors pourquoi le fait-on dans ce domaine ? Et si seulement ça s’arrêtait à cela. Car la plupart du temps, lorsqu’il s’agit du (non-) désir d’enfant, on a plus souvent affaire à la condescendance qu’au questionnement. La société ne prend pas les gens comme moi et de mon âge au sérieux. Pour la majorité, au final, il n’existe pas de désir d’enfant réellement. Il s’agit davantage d’une étape inéluctable de la vie d’une femme, contrôlé par une certaine horloge biologique. Pondre des gamins est relégué au même rang que les anniversaires et la mort : ça viendra un jour ou l’autre.

we're not childless, we are childfree!

Tout d’abord, parlons de cette fameuse « horloge biologique ». Pour moi, ça sonne plus comme une superstition, sans déconner ! D’un côté, l’être humain se considère comme supérieur à toute autre forme de vie, en haut de la pyramide de l’évolution, avec un intellect supérieur, etc. Mais en même temps, on reste persuadé qu’un jour, indépendamment de notre volonté, notre corps et notre esprit vont réclamer la maternité, comme si c’était un besoin irrépressible. WTF ?! On dirait une excuse ! C’est pas moi, c’est le chat !

Je ne suis ni biologiste, ni psychologue, mais ça ne m’a pas empêché de réfléchir au problème. Certes nous ne sommes que des animaux, mais une forme particulièrement évoluée du regne animal, nous avons développé les capacités de notre cerveau jusqu’à créer des langages complexes, maitriser autant que possible les éléments, passer d’un mode de vie nomade à sédentaire pour la majorité, et j’en passe ! Contrairement à presque tout le reste du règne animal, l’être humain a des rapports sexuels pour le plaisir, et plus uniquement pour se reproduire. Avec cette recherche du plaisir, nous avons même inventé des moyens de ne pas se reproduire, ce qui prouve au moins qu’il existe un désir de contrôler notre reproduction. Alors je pense que si une chose telle que l’horloge biologique existe ou a existé, elle ne régule en rien notre désir de reproduction, car l’évolution nous a offert un magnifique cadeau que l’espèce humaine s’évertue à piétiner : le libre-arbitre. Je crois au libre-arbitre. Mais ceux, enfin surtout celles, qui se cachent derrière l’horloge biologique ne sont rien d’autre qu’à la fois les victimes et tortionnaires de la société dans laquelle nous vivons et dont ils dictent les lois. C’est dans la civilisation dans laquelle on vit que se cache la véritable horloge biologique, et certainement pas dans nos cerveaux.

Sinon, comment expliquer que des personnes comme moi existent ? Car je suis loin d’être une exception ! Sommes-nous des freaks ? Nous manque-t-il quelque chose pour être « normaux » ? Bien sûr, la société nous voit ainsi, et c’est d’une tristesse. A cause de cela, celles qui n’ont pas l’énergie ou la volonté de se lever contre ce diktat finissent par obéir à la dictature de la maternité, et enfantent pour de mauvaises raisons. Ne faites pas les innocents, il y en a plus qu’on ne le croit. Le bon vieux classique du «  je fais un max de gamins pour vivre des aides » n’est pas un mythe. Les accidents qu’on ne veut pas réparer « parce que c’est un meurtre » est d’un commun affligeant. Le radical mais pas toujours efficace « je te fais un môme dans le dos, comme ça, tu ne te débarrasseras pas de moi comme ça, mon pote », pitié ! Et également le relativement récent « je mets mes convictions dans ma poche, un mouchoir par-dessus, pour ne pas te perdre, mon cœur », bon sang ! Parce que oui, les hommes veulent des enfants, je dirais même plutôt qu’ils veulent être pères (on ne dirait pas, mais ça fait une différence). A l’heure où la femme arrive à peine à s’émanciper. Je serais parano, je dirais que vous le faites exprès, les gars !


Bref, je suis fatiguée. Fatiguée de devoir me justifier, de ne pas être prise au sérieux, d’avoir peur de ne jamais trouver quelqu’un sur la même longueur d’onde que moi, de voir les gens s’empêtrer dans des excuses pour justifier leurs actes, d’être jugée. 

PS: la childfree que je suis ce doit de faire la pub d'un blog des plus intéressants. Come and take a look! http://mamannonmerci.blogspot.fr/